ParAddis-Abeba

Shashemane School for the Blind

Posted on décembre 2nd, 2010 by Aurélien.
Categories: Projet en Ethiopie.

Shashemane, école pour aveugles

Shashemane est un établissement spécialisé visant à réhabiliter les enfants aveugles à travers l’éducation. Elle a été ouverte en 1982 par les « Charity Sisters » d’Irlande. L’établissement est désormais dirigé par les sœurs franciscaines de « St Mary of the Angels » qui l’ont repris en 1993.

C’est un internat acceuillant des enfants agés de 6 à 16 ans. Toute l’aide et les services nécessaires leur sont offerts gratuitement. En plus d’être aveugles, ces enfants sont pauvres et ne pourraient pas s’offrir de tels services.

Les besoins pour ces services dans le pays sont énormes et nous ne pouvons aider qu’un faible pourcentage de la population aveugle. Les établissements de ce genre sont très rares et ne suffisent à répondre aux besoins.

Une fois l’apprentissage du Braille terminé, les élèves rejoignent le tronc commun et continue leur éducation dans un système intégré. L’école Shashemane continue à les aider, au cas par cas, en les supportant matériellement et financièrement.

Actuellement, nous accueillons 106 enfants au sein de notre internat et 90, suivant des études d’un niveau supérieur.

Ces enfants, qui autrement auraient été laissés dans le noir (ici, nombreux sont les parents ne sachant que faire face à ce handicap) sont pris en charge jusqu’à ce qu’ils atteignent une certaine indépendance. Nous les voyons se stabiliser avec un diplôme en poche et un travail, comme toute autre personne. Cela demande de nombreuses années de persévérance et de générosité. Grâce à un support nécessaire, les aveugles sont capables de réaliser leurs objectifs.

Pour toutes nos dépenses, nous dépendons de nos bienfaiteurs, car nous n’avons pas d’autres sources de revenus. La providence ne nous a jamais déçue. Certains de nos donateurs arrêtent et d’autres commencent, nous ne pouvons dire d’aucun qu’il est permanent. Nous sommes donc toujours à la recherche de nouveaux donateurs.

Avec la crise financière mondiale, nos dépenses deviennent de plus en plus lourdes.

Nos plus grosses dépenses concernent:

• l’achat d’articles et de fournitures au prix du marché

• les subventions aux élèves dans des niveaux scolaires plus élevés

• les salaires des salariés (29 en tout)

Il y a toujours des dépenses imprévues en plus des dépenses journalières. Nous ne pouvons fonctionner sans problème que lorsqu’on nous sommes fort financièrement.

Nous sommes profondément reconnaissant envers l’ensemble de nos bienfaiteurs sans qui notre travail ne serait pas possible.

Soeur M. Jacintha

Directrice

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